Marathon d’Athènes : finisher en 3:30 !

David Desrousseaux
3 min readNov 19, 2017

Pour mon 4e marathon — après Paris 2016, Nice 2016 et Luxembourg 2017 — je souhaitais marquer le coup : faire un bon chrono, et participer à une course mythique ! Le marathon est né en Grèce, c’est décidé j’y participe !

Arrivé !!

H-3 : direction Marathon

Premier point positif : le transport est gratuit le jour du marathon. Un bus chargé de coureurs nous emmène du centre d’Athènes vers la ville de Marathon (eh oui, c’est le nom d’une ville), d’où partira la course. 1h30 de route — le temps que notre chauffeur se trompe de chemin(!) et nous voilà prêt à courir sur les traces de la légende.

En pleine course !

Mon bon chrono à Nice en 2016 en 3h18 m’autorise à prendre le départ depuis le 2ème SAS de départ. Ce qui s’avère pratique en début de course, puisque cela évite de trotter derrière des concurrents très lents au début.

Et comme je suis (un peu) (parfois) con, je me fixe l’objectif de finir en 3h… alors que je savais qu’il allait y avoir du dénivelé. Mais bon… “ça ira” me disais-je…

La course

Tu parles, Charles… Malgré un départ à 9h et le fait qu’on soit en Novembre, la température monte en flèche… au bout de 15/20 bornes, je voyais apparaitre 28° sur les pharmacies présentes le long du parcours…

Et puis côté dénivelé, je n’avais pas percuté qu’on serait à +300 mètres de dénivelé positif !!

Du coup, bye bye l’objectif des 3h… pendant la course, je calculais mes temps de passages pour limiter la casse. Au bout de 10km, j’étais parfaitement dans les chronos. Puis au semi je visais un 3h05.. puis 3h10 ? non… 3h15 ?… finalement non plus… 3h20… raaaahhh…

Strava

Finalement, les derniers kilomètres sont en descente, mais les muscles ont bien morflé, le coeur aussi. Et dans les 2 derniers kilomètres, comme le montre Strava, j‘ai foncé comme un dingue histoire de rattraper mon retard. En 3’30 lors du dernier kilomètre… pour un temps final de 3:35:14 selon l’organisateur / et 3:34:11 selon Strava.

Une belle médaille de finisher :)

L’arrivée est magnifique, et se fait dans le Stade Panathénaïque, un vestige antique en plein centre d’Athènes. Et la forme de la médaille s’inspire totalement de ce chef d’oeuvre historique.

Au final, une belle épreuve. Dure, mais elle en vaut le coup !

Objectif 2018 ? Le marathon de Berlin pour amorcer les 6 Majors … mais aussi du triathlon, du cyclisme, des trails, et surtout du karting !

Les photos de la course : https://goo.gl/VhSkub
#NeverGiveUp

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David Desrousseaux

Entrepreneur, Ecommerce & digital consultant — Sport passionate / Challenge lover